Tout savoir sur le GPGV

Modifié le 12/10/2022

Etat des lieux sur la virose émergente et les symptômes associés au GPGV.

Tout savoir sur le GPGV

Comme toutes les plantes, la vigne peut être attaquée par de nombreux agents pathogènes, dont les virus. 

Souvent moins connus que les champignons (oïdium, mildiou ou maladies du bois), leur impact sur la pérennité des souches et la production peut néanmoins s’avérer très important. 

Plus de 80 virus ont été à cette date identifiés chez la vigne mais la plupart n’ont heureusement pas d’effet néfaste. Outre les viroses historiques connues comme préjudiciables (court-noué et enroulement), certaines viroses émergentes pourraient être inquiétantes pour la filière (comme le RedBlotch identifié sur le territoire nord-américain). 

La question se pose pour le virus du Pinot gris. Baptisé GPGV pour « Grapevine Pinot gris virus », ce virus a été identifié pour la 1ère fois en 2012 dans des ceps de Pinot gris présentant des déformations foliaires et des rabougrissements dans le nord de l’Italie.  

Ce virus s’est avéré très répandu dans la plupart des pays viticoles, parfois dans des souches présentant des symptômes mais le plus souvent aussi sans qu’aucun symptôme ne soit observé. 

On sait maintenant que, s’il peut être parfois associé à la Maladie du Pinot Gris (MGP), le lien direct et causal entre GPGV et MPG n’a pas encore été établi. 

Un acarien a été identifié comme vecteur de ce virus. Il s’agit de Colomerus vitis, responsable de l’erinose, mais d’autres vecteurs existent peut-être… 


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